Il est deux heures du matin. L’écran est vide, ta tête surchargée. Le rendu est demain, mais ton cerveau a activé le mode “on verra plus tard”. La motivation ? Portée disparue. L’onglet Wikipédia est ouvert depuis trop longtemps. Et au fond de toi, une petite voix dit : « Tout le monde y arrive… non ? »
Spoiler : non. Pas vraiment.
Être étudiant aujourd’hui, c’est bien plus que des ECTS et des PDF
De l’extérieur, les études ont l’air stylées : un peu de liberté, quelques cours, pas mal de café. En vrai ? Tu fais du funambulisme entre dossiers à rendre, jobs précaires, réunions Zoom et la grande question existentielle : « Est-ce qu’il me reste assez pour acheter des pâtes ce mois-ci ? »
D’après les données du ministère de l’Enseignement supérieur, 53 % des étudiant·es déclarent être en situation d’épuisement, 53 % ressentent du stress régulièrement, et 39 % souffrent de troubles du sommeil (source officielle). Et si ça, ce n’est pas un signal d’alarme…
Ce n’est pas une faiblesse – c’est une réalité. Et elle est bien plus courante qu’on ne le pense.
Si cette fatigue permanente finit par te paralyser : sache que tu n’es pas seul·e. En France, tu peux contacter le programme Santé Psy Étudiant, qui donne accès à jusqu’à huit séances de soutien psychologique gratuites, anonymes et sans avance de frais. Une vraie première étape quand tu ne sais même plus par où commencer.
Quand le curseur clignote et que ton cerveau fait grève
Est-ce que tu avances sur ton mémoire ? Ou est-ce que tu regardes un doc vide depuis deux jours, en attendant que l’inspiration te tombe dessus ? T’es pas fainéant. T’es bloqué. Parce que tu portes trop de trucs à la fois, sans mode d’emploi.
Cette fameuse page blanche (comment éviter la page blanche en rédaction académique), on y est tou·tes passé·es. Mais comment on en sort ?
5 choses concrètes que tu peux changer dès demain
Pas besoin de tout réorganiser. Oublie les coachs qui te promettent une “nouvelle vie en 21 jours”. Voici cinq trucs simples, testés et validés par des gens normaux :
- Commence mal, mais commence. Une phrase foireuse vaut mieux qu’une page vide. Un plan moche, une intro bancale… c’est un début. Et ça suffit.
- Écris comme tu fais du sport. 45 minutes focus, 15 minutes de vraie pause. Pas de TikTok, pas de mails. Bois un verre d’eau, regarde par la fenêtre. Et si tu veux aller plus loin, Capitaine Comment propose un guide concret pour réussir ton année grâce à un emploi du temps flexible et adapté – idéal pour structurer tes journées sans te cramer.
- Adieu perfection. Pose-toi la bonne question : ton objectif, c’est vraiment d’être “brillant·e” ? Ou juste de finir ce fichu chapitre ?
- Parle avant de sombrer. Tu sais pas par où commencer ? Demande à un·e camarade. Tu verras : souvent, ils rament autant que toi. Et ensemble, c’est (un peu) moins pire.
- Utilise les outils, pas pour tricher – pour cadrer. Un générateur de plan académique comme StudyTexter peut t’aider à structurer ton devoir. Il ne pense pas à ta place, mais il peut te sauver deux heures de stress stérile.
Et si tu crois que “c’était pareil avant”…
Faux. C’était différent. Moins dense, moins rapide, plus humain. Pas de notifications toutes les trois secondes. Pas de master sur Zoom. Pas de réseaux pour comparer sa vie en temps réel à celle des autres. Aujourd’hui, tu dois être dispo, productif, organisé·e, sociable, bilingue, créatif, et savoir coder. Sans craquer. Si t’y arrives pas, c’est pas que t’es nul. C’est que personne ne devrait avoir à tout faire en même temps.
Alors, on fait quoi ?
Tu ne peux pas changer le monde. Mais tu peux faire un pas. Pas pour être parfait·e. Juste pour reprendre un peu la main. Tu as le droit de saturer. Mais tu as aussi le droit d’en sortir. À ton rythme. Avec des vraies pauses. Et avec cette idée simple : tu n’es pas seul. Vraiment pas.
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